le baptême comme fête de naissance
La venue au monde d’un enfant est un éclat de joie sans nul autre pareil !
Pour les parents, célébrer ce temps fort de la vie est une manière de partager leur bonheur avec leurs proches et d’entourer d’amour leur enfant.
Quelle plus belle occasion qu’une naissance pour réunir son entourage ? Quoi de plus heureux que d’accueillir ensemble un petit être merveilleux ? Le baptême est avant tout une fête, un moment suspendu dans le tourbillon du quotidien, pour prendre le temps de célébrer l’enfant venu au monde et les liens qui l’unissent déjà à celles et ceux qui se sont réunis autour de lui.
Le temps passe d’ailleurs souvent très vite, on ne le sait que trop bien quand on devient parent ! Un baptême peut avoir tout autant de sens si votre enfant est déjà plus grand. Il n’est évidemment jamais trop tard pour que votre enfant bénéficie de ce rite symbolique, afin de lui consacrer une journée inoubliable et d’officialiser une relation privilégiée avec deux adultes de confiance qu’il peut alors, selon son âge, avoir lui-même choisi comme marraine et parrain.
Célébrer le baptême, c’est
- souhaiter la bienvenue à l’enfant, à la manière d’un rite de passage, et lui signifier son appartenance à une communauté bienveillante : familiale, amicale, républicaine et/ou religieuse dans le cas d’un sacrement.
- donner sa confiance à la marraine et au parrain en reconnaissant l’importance symbolique de leur rôle et créer ainsi les conditions d’une relation unique et précieuse entre eux et l’enfant.
- s’enraciner : en choisissant de célébrer le baptême dans la mairie d’une commune qui a une place dans votre cœur (et qui n’est pas nécessairement le lieu de naissance de l’enfant), c’est un ancrage territorial à la symbolique de lieu refuge que vous transmettez à votre enfant
- s’accorder un moment festif et vibrant pour se féliciter d’être (pour la première fois, ou à nouveau) parents – vous le méritez bien – et rassembler ses proches !
- créer des souvenirs, qui deviendront un jalon essentiel dans l’histoire personnelle de l’enfant et que vous aurez plaisir à vous remémorez tous ensemble.
Les fêtes laïques autour de l’arrivée d’un bébé sont de plus en plus plébiscitées.
Les “Gender reveal” et “Babyshower” sont autant d’occasions de réunir ceux qui compteront parmi le cercle proche de l’enfant. Mais il s’agit là de fêtes prénatales, alors que la naissance de l’enfant est l’événement que les parents et les proches ont généralement véritablement envie de célébrer. C’est tout à fait légitime ! Pour autant, et même si la présentation de l’enfant à ses proches intervient souvent relativement rapidement après la naissance, les parents préfèreront souvent se laisser un peu de temps avant d’organiser une fête : c’est bien normal car l’essentiel est alors de se concentrer sur son cocon familial pour y accueillir son enfant dans les meilleures conditions. Cette sagesse rejoint d’ailleurs les préconisations du “mois d’or” pour favoriser le repos de la mère et sa rencontre avec le nourrisson.
Les parents font aussi parfois le choix d’organiser des fêtes de naissance, sans notion de baptême et donc de marraine et de parrain, ou de baptême laïque, sans passer par le cadre symbolique et légitimateur de la mairie.
Si vous souhaitez « officiellement » désigner une marraine et un parrain pour vous entre enfant, il est donc tout à fait possible de considérer le baptême civil comme la fête de naissance. A titre personnel, ce choix correspondait pleinement à nos envies car la cérémonie célébrée à la mairie donne le caractère solennel marquant l’importance de l’évènement, mais elle n’est pas codifiée et nous avons ainsi pu la personnaliser en y intégrant des éléments plus personnels.
Le baptême civil peut aussi être célébré bien après la naissance, et reste l’occasion de fêter votre enfant. Aucune pression sur la date du baptême civil, puisqu’il n’y a a priori pas d’âge maximum pour l’enfant baptisé ! Chaque mairie étant libre de célébrer ou non le baptême civil, elle peut bien sûr fixer ses propres règles et imposer une limite d’âge, mais elle n’est en générale pas en dessous de 13 ans… pas d’urgence donc ! L’envie de faire baptiser son enfant peut arriver bien après la naissance de l’enfant, voire être exprimée par l’enfant lui-même. Le baptême civil demeure l’occasion de dédier un moment exceptionnel à l’enfant et à ses marraine et parrain consacrés par la cérémonie ritualisée.
Notre conseil, faites les choses à votre rythme car l’important est que vous profitiez pleinement de cette célébration, et y compris de la phase de préparation qui participe déjà des festivités !!
Dans notre cas, nous avons réfléchi pendant la grossesse à la manière dont nous souhaitions baptiser notre fille et avons déjà commencé à nous renseigner auprès de la mairie mais aussi du lieu que nous avons loué pour la réception. Mais ce n’est qu’après la naissance de notre fille, au mois de novembre, que nous avons fixé la date du baptême, au mois de juin. Je précise d’ailleurs que le dossier ne pouvait être déposé dans notre mairie qu’après la naissance de l’enfant. Nous avons choisi la date en tenant compte de plusieurs critères : nous voulions nous laisser quelques mois pour nous reposer (ah les nuits des premiers mois…) et organiser le baptême sereinement, nous rêvions d’une journée ensoleillée pour que la fête ait lieu à l’extérieur, et nous nous sommes bien sûr assurer de la disponibilité des principaux intéressés, à savoir la marraine et le parrain !
Notre fille avait donc 7 mois quand elle a été baptisée, et nous avons trouvé que c’était idéal car elle était déjà suffisamment éveillée pour participer à la cérémonie et à la fête mais encore suffisamment petite pour que son baptême symbolise sa rencontre officielle avec tous nos proches, et pour que nous ne passions pas la journée à lui courir après 😉